Nous voilà plongés dans la vie de Madelaine RIFFAUD, célèbre poète mais aussi résistante pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans ce premier tome, nous découvrons sa vie de son enfance jusqu’à ses premières missions pour la Résistance. Découvrez aussi la rencontre de Madeleine avec Jean-Dominique (scénariste) et Dominique (dessinateur), des détails sur les lieux fréquentés par Madeleine, ainsi que les personnes rencontrées durant cette période. Un récit de vie poignant, merveilleusement illustré et entrecoupé de ses poèmes écrit durant la guerre.
Un bout d’Histoire vécu et raconté par une Femme avec un grand « F ».

Timoti porte le nom d’un shampoing, certes «un shampoing très nutritif» mais un shampoing tout de même. C’est un garçon pour le moins solitaire, qui vit seul avec son Papoule, doté d’une grande curiosité et d’une imagination qui fleurit à foison ! Une des choses qu’il préfère faire ? Le jeu des « Tu préfères… ?». Mais son petit quotidien, aux habitudes bien définies, va être bousculé une première fois par une poupée posée sur son bureau. Sa fenêtre est ouverte, et cette enfant de plastique est
posée là, comme par magie. Et si son Papoule, qui adore confectionner des coquetiers, n’y est pour rien, alors d’où vient-elle ? Et voilà que dans la même matinée, il voit une fillette de son âge, un brin étrange, dans le jardin en train de… se battre avec la tondeuse ? De son prénom Diane, la jeune fille lui donne rendez-vous à 0h00 pour partir en vadrouille.

Et vous, vous préféreriez que Timoti suive Diane ou reste tranquillement dormir ?

Un roman farfelu, aux personnages touchants auxquels on ne peut que s’attacher, un gros coup de cœur dès 9 ans.

1938, Puerto Mont est dévastée par un tremblement de terre. Les autorités sur place ne peuvent pas secourir les habitants puisque les voies terrestres sont bloquées.

Edgar, jeune journaliste, doit couvrir un évènement, un défi hors du commun. Un combat entre une femme et un homme, une française et un anglais. Deux pilotes, un seul gagnant. Et ne croyez pas que ces trajets seront sans difficultés. Chacun à bord de son bolide partira à huit heures heure anglaise de la ville et en effectuant le trajet de son choix. Le tout, bien évidemment, étant d’arriver le premier dans cette ville d’Amérique du Sud afin de porter aux survivants de quoi manger, boire et se soigner.

Mais qui a dit que tous les coups n’étaient pas permis ? Et que le but final était identique pour les deux aviateurs ?

Une course dans les airs hors du commun, un roman à file tendu, qui sur fond historique, questionne par ailleurs le sens de la vie, du bonheur et soulève des questions féministes, dont on dévore les dernières pages.

« Au succès de la Course dans les nuages ! »

Pierre Assouline dit de lui qu’il se « situe au confluent de l’histoire et de la littérature ». L’auteur de Le dernier des Camondo, Sigmaringen ou encore Le Lutetia livre en effet un nouveau roman dense, captivant, émaillé de références littéraires et historiques. Il est un conteur passionné et passionnant, passionné d’histoire, passionnant par le souffle romanesque qu’il diffuse. En 1932, le Georges Philippar, luxueux paquebot, prend le large pour la première fois à Marseille direction Yokohama. A son bord, en première classe, seulement du beau linge : hommes d’affaires, hauts fonctionnaires, aristocrates de toutes nationalités. Jacques-Marie Bauer, étrange libraire revendeur d’œuvres rares, fin observateur de cette société richissime et cosmopolite, est aussi du voyage tout en restant discret sur le but de son périple. Au large, les amitiés se nouent, les antipathies aussi, d’autant que les conversations vont bon train, tant sur les défaillances électriques du paquebot que sur la montée en puissance d’Hitler et de son Parti national socialiste. Le naufrage à venir du paquebot au cours duquel périra le grand reporter Albert Londres annonce le naufrage d’un continent qui à peine sorti d’une guerre sombrera dans une autre. De son écriture élégante et impeccable, Pierre Assouline nous plonge dans un huis-clos maritime aux teintes sépia, voluptueux, littéraire, historique, où l’on sent la tempête couver comme le feu qui dévastera le paquebot.

L'avenir – Catherine Leroux – Asphalte

A quoi peut bien ressembler l'avenir à Fort Détroit ? C'est dans cette ville quasi fantôme abandonnée aux plus défavorisés et à la nature qui y reprend peu à peu ses droits au milieu des vestiges d'une industrie autrefois florissante que Gloria débarque pour retrouver ses petites-filles disparues après le meurtre de leur mère. Résolue à élucider le mystère et à faire son introspection et son deuil, elle découvre la misère, la crasse, la violence. Mais dans sa quête qui la mène jusqu'à une horde d'enfants sauvages livrés à eux mêmes, elle découvre aussi l'humanité, la solidarité, la générosité d'une population qui tient bon au milieu du chaos. L'avenir est là, à portée de main, prêt à fleurir sur les décombres d'un monde moribond. 10 ème livre de cette québecoise prolifique, L'avenir est un texte fascinant porté par une écriture riche, singulière, émaillé de dialogues savoureux, de personnages entiers. Une belle réflexion qui élargit le champ des possibles.