Conseils de lecture

Huriya

Le nouvel Attila

20,00
Conseillé par (Libraire)
22 juillet 2021

L'histoire d'un enfant androgyne née à Marrakech dans les années 70, abandonné par sa mère, élevé par des grands-parents qui se vouent une haine farouche et qui tentent de lui inculquer leur culture respective : Musulmane et Berbère axée tout entière sur la religion pour l'une, athée; française et littéraire pour l'autre. Une réflexion bouleversante sur un double problème d'identité, culturel et sexuel, et sur le poids de la religion.
Un texte à part.


24,90
Conseillé par (Libraire)
28 mai 2021

Saga foisonnante qui s'étale des années 70 jusqu'à nos jours et qui relate la difficulté de se construire dans une famille composée de quatre filles qui grandissent dans l'ombre du bonheur de leurs parents, image même du couple idéal, allégorie de l'amour conjugal sans failles. Et pourtant....Un adolescent de 15 ans va débarquer dans la famille et mettre un grain de sable dans la machine...Un premier roman qui explore avec finesse et brio la complexité des liens familiaux et décortique les sentiments ambivalents suscités par la maternité (et aussi la paternité) et questionne en général sur la parentalité et la sororité.


21,50
Conseillé par (Libraire)
28 mai 2021

La BEATLES mania !

Magali a 11 ans dans les années 90 et elle rentre tout juste au collège, événement important qui va lui déclencher une anxiété chronique et une phobie scolaire. Une découverte plutôt inattendue va alors l'aider à sortir la tête de l'eau... les BEATLES ! Elle va devenir fanatique de ce groupe de pop-rock anglais mythique, jusqu'à graver leur nom sous ses chaussures !
Un très bel album en noir et blanc (avec quelques pointes de couleurs), qui devient un véritable trip coloré lorsque les BEATLES débarquent en musique, tel un rêve fiévreux. Une ode à la musique, à l'amour, à la vie et aux petits plaisirs qu'elle nous offre. Pour les adultes en devenir et ceux qui sont restés de grands enfants ! A LIRE !


La folie de ma mère

Isabelle Flaten

Attila

15,00
Conseillé par (Libraire)
28 mai 2021

Il fallait l'écriture affinée, tellement juste, profonde, humaine d'Isabelle Flaten pour dresser le portrait d'une mère (la sienne) toxique, bipolaire, franchissant allègrement les portes de la folie, une femme cultivée, charmante et aimante un jour, cruelle et acerbe le lendemain, qu'on a envie de follement détester mais à qui on voudrait pourtant tendre la main pour la délester d'un fardeau trop lourd à porter. Un récit autobiographique bouleversant, drôle parfois, qui ne sombre jamais dans le larmoyant et le mélo. En filigrane, derrière les mots, une véritable déclaration d'amour d'une fille à sa mère.


Pour voix féminines

Christian Bourgois

22,50
Conseillé par (Libraire)
28 mai 2021

Chant des plaines est une complainte. Celle de trois générations de femmes vivant dans le rural Nebraska dont était originaire Wright Morris. Au début du siècle dernier, la toute jeune Cora quitte ses terres natales pour suivre son mari dans cet état rude du Midwest. Cette femme froide et dure à la tache, première de cette lignée de paysans qui ne met au monde que des filles, y passera le restant de sa vie partageant ses journées entre les tâches ménagères, les travaux agricoles et l'éducation honnête de deux filles (dont une n'est pas la sienne) mais sans affection particulière, sans démonstration d'amour maternel, avec le même détachement que Wright Morris dans son écriture. Ses deux filles prendront des directions différentes, Madge restera attachée à sa terre tandis que Sharon Rose quittera le domaine pour Chicago et assumera complètement son indépendance et son départ malgré son attachement à sa soeur mais aussi à cette campagne ingrate qu'elle portera malgré elle toujours en elle.
Chant des plaines est un roman rural, aride, un roman en noir et blanc qui dit tout du changement du monde en un siècle à peine, ce monde révolu dont l'auteur souhaitait ardemment garder la trace par ses mots âpres qui racontent le quotidien ordinaire des hommes et des femmes de la campagne à travers les objets les plus simples : un tapis élimé, une veste suspendue, une bouilloire, un panier à oeufs,...Ces objets que l'on retrouve également avec émotion (surtout quand on a lu le roman) dans ses photos car Wright Morris fut aussi un immense photographe. A découvrir absolument L'essence du visible Wright Morris Editons Xavier Barral