Ceux qui appartiennent au jour

Dans ce premier roman contemplatif d’une infinie délicatesse, la narratrice nous propose une plongée dans sa famille néerlandaise exilée en France où l'on est pasteur de père en fils et de mère en fille. Au fil des mots, elle donne à voir les pertes de mémoire dont souffrent son père et son grand-père et leur impuissance à y faire face, les doutes de son frère quant à sa vocation de pasteur, la force et l’entrain de sa mère et sa grand-mère. Oscillant entre moments présents et images du passé, filmées dans l’enfance par le père, elle décrit avec une grande sensibilité ce quotidien familial et par petites touches subtiles compose un tableau d’une immense tendresse et d’une grande poésie.

C'est la chute des corps, la vieillesse, le moment précis, où votre corps, votre pensée, votre vie ne vous appartient plus que présente ce roman
Même si le sujet est grave, parfois glauque ici, il est présenté avec toute la poésie et toute la délicatesse possible.
À lire absolument si vous voulez passer un bon moment au sein sein d'une famille aimante, dont les membres vieillissent chacun à leur façon.