Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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19 mars 2013

vieillesse

Ce que ne dit pas le résumé de l'éditeur, c'est que ce roman est l'histoire d'Odette, ancienne égérie de l'accordéon, et du metteur (comprenez le metteur en scène).

Au départ, rien ne les prédispose à travailler ensemble, car le metteur met en scène de la musique contemporaine, et Odette joue des rengaines populaires. Mais le metteur croit au destin et il accepte de relever le pari.

Au cours de leur première rencontre, le metteur sait comment il va mettre en scène Odette. Malheureusement, l'étoile, comme toute star habituée à assurer le show n'en fait qu'à sa tête. Bien sûr, tout le monde comprend vite que derrière ces caprices se cache une femme vieillissante, et tentant de le cacher.

Ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman, ce n'est pas tant les efforts désespérés d'Odette pour faire "comme avant" que la passion du metteur pour la star. Ce roman en est l'aboutissement, qui nous parle d'Odette et de sa vie, avec, toujours, la musique en toile de fond. Si le metteur n'a pu monter le spectacle tel qu'il l'entendait, il le fait dans ce roman.

Je n'ai pas de passion particulière pour Yvette - pardon, Odette - mais ce livre m'a fait voir une femme attachante, pas bégueule et proche des gens, ayant toujours un mot gentil pour ses nombreux fans.

On peut penser ce qu'on veut d'Yvette, Odette est une belle femme. Quel caractère toutefois....

L'image que je retiendrai :

Celle de l'accordéon d'Yvette, toujours traité avec douceur et qui l'accompagne partout et tout le temps.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/13/26629099.html

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19 mars 2013

Japon, monument

Voici un grand texte classique de la llittérature mondiale, excusé du peu.

Outre le fait que l'on découvre la psychologie du personnage, l'auteur nous livre sa vision de la Beauté, réflexion qui hante tout le roman.

Le personnage principal m'a fait pensé aux frères Karamazov. Jeune étudiant dont le père est mort et dont la mère est coupable, à ses yeux, d'infamie, il se retrouve seul dans la vie.

Si son premier ami est bienveillant, le second, en revanche, est prompt à la débauche et entraîne notre héros sur cette mauvaise pente. Même le regard amical de son supérieur dans le Temple ne réussira pas à le faire changer de projet.

N'oublions pas que l'écriture de Mishima est pleine de poésie, décrivant un paysage japonais ou plantes et animaux se répondent.

L'image que je retiendrai :

Celle de notre héros découvrant pour la première fois le Pavillon d'Or, image qui reviendra sans cesse, comme une obsession.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/11/26404969.html

Sabine Wespieser Éditeur

15,00
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10 mars 2013

exil, famille, Iran

Roman ? Non, plutôt récit évoquant un papa hors norme, un personnage à lui tout seul.

Car cet homme qui a consacré sa vie à Karl Marx est généreux, plein de vie et un brin farceur.

Dans ces quelques pages, l'auteure nous parle de Behrouz toujours vivant et passionné, ne pouvant susciter que l'amour autour de lui.

L'image que je retiendrai :

Celle de Samanou lors de son premier jour d'école en France, ne comprenant pas la langue, croyant à une farce et qui ne peut dire au revoir à son père.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/09/26343494.html

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10 mars 2013

Espagne, policier

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas accroché. Ce fut une lecture pas désagréable, mais certains détails contradictoires m'ont agacés.

La porte de la chambre de Sandra, la seule à ne pas pouvoir se fermer à clé, se referme sur elle à la fin du roman. Une serrure est apparue....

La tension est toujours palpable, mais jamais rien n'arrive : Sandra saute du deuxième étage enceinte, retombe mal mais ne se casse rien.

La chambre de Julian est sous surveillance, mais jamais personne ne va la visiter.

Sans oublier le personnage d'Alberto qui sent l'infiltré à plein nez.

Sandra se déplace comme elle veut, les norvégiens n'y voient rien, trop bêtes !

Karin raconte avoir passé son enfance en Norvège, mais est une allemande proche d'Hitler. Elle l'est, ou elle l'est pas ?!

Trop d'invraissemblances pour y croire et pour adhérer vraiment au propos.

L'image que je retiendrai :

Celle de la vieille motocyclette de Sandra qui n'hésite pas à l'utiliser pour parcourir des kilomètres en pleine campagne enceinte de 7 mois.
http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/07/26279451.html

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10 mars 2013

nouvelles

Vous le savez, je ne suis pas fan de nouvelles, pourtant, j'ai fait une exception pour cet auteur que j'apprécie.

Que dire, sinon que j'ai beaucoup aimé ces 5 nouvelles, surtout "Ménage à trois" avec une dernière phrase digne des meilleures nouvelles.

L'annexe est interressante également, et originale. L'auteur nous livre son "journal d'écriture" : l'idée de départ de chaque nouvelle ; comment cette idée prend corps puis bifurque ; les réflexions de l'auteur.

Pourtant, encore une fois, j'ai regretté de ne pouvoir "relire" certains passsages ou certaines phrases, parfois une tournure un peu obscure.

En revanche, j'ai beaucoup aimé entendre la voix même de l'auteur raconter ses propres histoires.

Et puis je ne m'étais pas apperçue que les textes d'E-E-S était aussi sensuels.

L'image que je retiendrai :

Celle du chien qui sauve l'homme en camp de concentration.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/03/05/26533209.html