- EAN13
- 9782362790027
- ISBN
- 978-2-36279-002-7
- Éditeur
- Alma Éditeur
- Date de publication
- 20/10/2011
- Nombre de pages
- 72
- Dimensions
- 18,6 x 13,6 x 0,8 cm
- Poids
- 80 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- castillan, espagnol
- Code dewey
- 864.6
- Fiches UNIMARC
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Qu'est-ce qui fait la force d'un roman ? Dans un texte court et nerveux, Rafael Chirbes signe un manifeste pour une littérature du XXIe siècle. Le roman, comme un boomerang, percute la réalité mais revient vers l'écrivain et le bouscule. Plus que jamais la littérature est indispensable.
Avec l'humour sombre, l'écriture intense et l'intraitable passion qui le caractérisent, Rafael Chirbes s'interroge : d'où vient la force des romans ? Qu'impliquent aujourd'hui l'écriture et l'acte d'écrire ? De Cervantès à Proust et Vargas Llosa, de Lucrèce à Marx et Walter Benjamin, le grand écrivain espagnol ouvre l'atelier bien fourni du roman, examine les outils, interroge les œuvres et leurs ouvriers. Entre la société et son itinéraire personnel, entre la force du passé et la violence du présent, Rafael Chirbes use de constants allers-retours : c'est la stratégie du boomerang. Lancée vers le vaste monde, l'œuvre revient vers l'écrivain, qu'elle bouscule. Lancée par le monde vers l'écrivain, la réalité brute est retournée par le roman contre l'ordre des conventions. De ce fait, ni le lecteur, ni l'auteur ne peuvent se lancer dans un roman sans effet boomerang. Toujours l'ordre social, le conformisme et l'idéologie se voient déstabilisés. Le roman n'est pas là pour nous consoler et nous faire fuir la réalité, mais pour déchiffrer le monde. Car " la littérature – comme les amants – se venge de ceux qui ne prennent pas le risque d'aller jusqu'aux limites ; la demi-écriture est un mensonge que l'enquêteur détecte. "
Avec l'humour sombre, l'écriture intense et l'intraitable passion qui le caractérisent, Rafael Chirbes s'interroge : d'où vient la force des romans ? Qu'impliquent aujourd'hui l'écriture et l'acte d'écrire ? De Cervantès à Proust et Vargas Llosa, de Lucrèce à Marx et Walter Benjamin, le grand écrivain espagnol ouvre l'atelier bien fourni du roman, examine les outils, interroge les œuvres et leurs ouvriers. Entre la société et son itinéraire personnel, entre la force du passé et la violence du présent, Rafael Chirbes use de constants allers-retours : c'est la stratégie du boomerang. Lancée vers le vaste monde, l'œuvre revient vers l'écrivain, qu'elle bouscule. Lancée par le monde vers l'écrivain, la réalité brute est retournée par le roman contre l'ordre des conventions. De ce fait, ni le lecteur, ni l'auteur ne peuvent se lancer dans un roman sans effet boomerang. Toujours l'ordre social, le conformisme et l'idéologie se voient déstabilisés. Le roman n'est pas là pour nous consoler et nous faire fuir la réalité, mais pour déchiffrer le monde. Car " la littérature – comme les amants – se venge de ceux qui ne prennent pas le risque d'aller jusqu'aux limites ; la demi-écriture est un mensonge que l'enquêteur détecte. "
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