lettre morte
EAN13
9782267021875
ISBN
978-2-267-02187-5
Éditeur
Christian Bourgois
Date de publication
Collection
Titres
Nombre de pages
96
Dimensions
17,7 x 10,8 x 0,7 cm
Poids
84 g
Code dewey
843
Fiches UNIMARC
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Indisponible
Christian Bourgois Editeur

| |Juin 2011 |

Informations génériques 

|Titre : Lettre morte |Coll. : Titres |

| |Editeur : Christian Bourgois |

|Auteur : Linda Lê | |

| |Prix : euros |

| |ISBN : 978-2-267-02187-5 |

|Date de MEV : Juin 1 – 3 juin 2011 | |

Contenu du livre 

Ce livre est l’aboutissement des deux qui avaient précédé : Les Trois Parques et Voix. La folie et la mort sont les thèmes obsédants de la trilogie. Ici, la narratrice, dans un long monologue, parle à un interlocuteur muet, Sirius, et revit ce qui l’a terrassée pendant les dernières années : la mort du père et la mort d’un amour. Le père est mort seul dans son pays lointain, jamais nommé. Et l’homme pour qui la narratrice a nourri une passion violente se révèle un amant cynique, désinvolte, médiocre. « Les morts ne nous lâchent pas », dit la première phrase du livre. Le père mort revient hanter sa fille, à travers les lettres qu’il a envoyées pendant les vingt années de séparation. Elle lit, relit les lettres et s’accuse d’avoir abandonné son père, de l’avoir laissé mourir seul.

Livre du deuil impossible, chant d’amour au père et chant de désespoir amoureux, c’est aussi le livre de la vie renaissante à l’aube qui se lève au bout de la nuit souffrante.

L’auteur

Née en 1963 au Viêt-nam, Linda Lê avoue volontiers qu’elle n’a plus une connaissance intime de sa langue natale. Le français, appris dès l’enfance, à Saigon, est devenu, sinon sa patrie, du moins un espace mouvant qui lui permet tout ensemble de se désabriter et de trouver une ancre flottante. Arrivée en France en 1977, deux ans après la fin de la guerre du Viêt-nam, elle a pris le chemin de la littérature. Après trois livres parus lorsqu’elle était très jeune, elle a publié Les Evangiles du crime dont une presse unanime a salué l'originalité exceptionnelle. En 1993, Christian Bourgois a édité son cinquième livre, le roman Calomnies (traduit et publié aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et au Portugal) puis en 1995, Les Dits d'un idiot. Les Trois Parques et Voix ont paru chez Christian Bourgois Editeur en 1998, Lettre morte en 1999, Personne en 2003, Kriss/L’homme de Porlock en 2004, In memoriam en 2007 et Cronos en 2010.

Linda Lê obtient le prix Wepler-Fondation de la Poste 2010 pour Cronos.

Arguments commerciaux

Du fait de leur succès, trois livres de Linda Lê épuisés en grand format sont republiés au format poche, dans la collection « Titres ».

« Oui, on pense à cette fraternité des damnés. Trois livres pour le dire, pour saturer ses propres ténèbres jusqu’à les percer d’une épée de clarté. Une équité peut poindre. Un pont est retrouvé entre la fille et son père disparu. Une présence promet d’advenir qui ne serait ni possession ni maléfice, mais une place plus juste dans la fraîcheur du pardon. Linda Lê a écrit, construit son très beau, très douloureux Tombeau du Père. Ses dernières phrases s’ouvrent comme la fenêtre d’une maison nouvelle. » (Patrick Grainville, Le Figaro Littéraire)

« Une prose apaisée (mais qui sait encore s’envoler), une confession : il se joue ici, et c’est paradoxalement toute la beauté de Lettre morte, quelque chose comme le renoncement à la souffrance, à la douleur. La douleur avec laquelle, bien sûr, écrire. La douleur qui différencie du détestable lot commun, du troupeau (et il faudrait ici s’attarder sur la haine de la maternité, de la généalogie, qui traversait violemment tous les livres précédents de Linda Lê), la douleur qui permet d’exister. Peut-on sacrifier la douleur et continuer de vivre, d’écrire ? […] Fermer le tombeau. Raccompagner les ancêtres. Naître une nouvelle fois à l’écriture. Linda Lê écrivait jusqu’ici comme une pierre noire crissant sur le verre, à la surface plombée d’un miroir de l’Histoire où se lisait la tragédie vietnamienne, dans l’espoir de parvenir enfin à passer de l’autre côté. Lettre morte est le récit de ce passage. C’est peu de dire qu’on attend la suite. » (Les Inrockuptibles)

« Ce deuil du père et de l’amant, ces lettres du bout du monde et ces autres lettres amoureuses déchirées en mille morceaux, la narratrice ne sait comment y faire face. Elle redoute la folie, et en même temps elle y court. Un véritable nœud gordien, qu’il faudra bien se résoudre à trancher dans le vif. Ce splendide et bref roman, que soutient une écriture plus apaisée que dans Voix, sera l’instrument de cette double mais nécessaire rupture. Avec l’espoir secret et encore ténu que “si les morts ne nous lâchent pas, c’est pour mieux nous accompagner vers la vie”. » (Alain Delaunois, Le Soir)

« La Lettre morte ressemble […] à un courrier qu’on s’envoie à soi-même, une injonction, un rendez-vous. La fin est d’un calme absolu et permet alors à l’émotion contenue par la colère de remplir l’espace. Enfin. » (Le Matricule des anges)

Du même auteur

chez le même éditeur

Cronos

Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau

Autres jeux avec le feu

conte de l’amour bifrons

kriss/l’homme de porlock

In memoriam

le complexe de caliban

les aubes

les trois parques

Les Dits d’un idiot

Lettre Morte

personne

voix

Du même auteur

dans la collection « Titres »

Les Trois Parques

Les Dits d’un idiot

Les Evangiles du crime

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