EAN13
9782371455467
ISBN
978-2-37145-546-7
Éditeur
Petit véhicule
Date de publication
Collection
L'OR DU TEMPS
Nombre de pages
101
Dimensions
21,4 x 21,9 x 0,4 cm
Poids
50 g
Langue
français
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Petit véhicule

L'Or Du Temps

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Dans un précédent livre (Ces mots-là) que nous avons commis ensemble, tu m’avais présenté, tes motspoèmes, ces mots-là précisément, et je les avais interprétés par la présence de photographies. Une alliance poétique et fructueuse a surgi lentement entre l’art photographique et ton art poétique.Les photos que je viens de te passer pour ce nouveau livre Les Essaims est d’une autre nature car ce peuple des images sera vu par les mots de ton écriture. Les photographies qu’au fil des années j’ai fixées sont des points de repères pour ma propre poésie. La tienne me confirme que tes mots changent le regard du poète-photographe sur ses archives personnelles.Photographier, c’est ajuster ses pas et ses visions passagères à la réalité alentour. Écrire, c’est fixer des images nouvelles comme une invention à méditer sur ce que tu appelles : un retour d’images liquides. Cette alliance entre des essaims de mots (leur poème-ton poème) et les photographies de ce livre raconte une histoire particulière, des mémoires des instants qui jouent à la marelle des regards et des échanges. Ta poésie a bien saisi l’esprit des solitudes qui gît dans ces photos car elle pose comme tu l’écris si bien l’éternelle question du Temps. Et ce dialogue entre poètes que tu délivres dans ton livre me touche vraiment. Merci de consigner ce que le poète voit dans l’oeil de l’oiseau : son prêt, l’aile de sa libre volonté. Belle trouvaille. Tu me fais prendre conscience que ma poésie ne fait que capter « Les ondes tumultueuses/ D’un rêve ancien/Sur la feuille opaline ». Je suis tout à fait en accord avec toi pour imaginer tes suggestions « de la douceur/ D’une main de miel/ Sur les lèvres d’une aube évasive/ Incertaine ». Ta poésie est musicale et harpe délicate. Je ne sais pas si mon regard de poète ouvre la fenêtre du temps. Mais je sais qu’au fi l du temps tes poèmes acquièrent avec bienveillance une multitude d’éclats et de scintillements imprévus qui sauraient écrire les jours de soleil sous les flambeaux de la nuit, peut-être. Unir le verbe et l’image et le coeur des amis véritables comme un certain S. côté grognard de préférence ou bien le philosophe P. dans le reflet de sa psyché avec comme tu le notes si bien : « A l’horizon le feu de l’amitié/Qui ne saurait vieillir/ Et la question demeure sans raison. »
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