- EAN13
- 9782707133540
- ISBN
- 978-2-7071-3354-0
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 24/06/2004
- Collection
- Repères (REP 000392)
- Nombre de pages
- 121
- Dimensions
- 18,2 x 11,2 x 1 cm
- Poids
- 115 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 338.5
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'entreprise vue par un théoricien réputé de l' " économie des conventions ".
Cadre de la production et du travail, l'entreprise est la source de création de richesses. Pourtant, elle est fort mal analysée par la théorie économique dans son courant dominant qui se focalise sur les marchés, dont l'entreprise n'est qu'un agent, guère plus important que le consommateur. Ce livre, au carrefour de l'économie et de la sociologie politique, parcourt les recherches actuelles qui permettent de refonder une théorie moderne de l'entreprise. Il montre que la théorie néoclassique des contrats, qui postule des individus libres et égaux, est incapable de rendre compte de l'entreprise. Les théories qui introduisent le pouvoir hiérarchique des propriétaires et des managers sont déjà plus opératoires. Mais, pour aller plus loin, il faut d'abord remettre en cause l'omniscience de l'individu du modèle libéral. Il faut aussi mobiliser les apports récents de la sociologie politique afin de rendre compte des conditions, rarement réunies, pour que les relations de pouvoir inhérentes à l'entreprise capitaliste deviennent acceptables pour les salariés. L'économie des conventions permet de combiner toutes ces dimensions au sein d'une grille d'analyse cohérente.
Cadre de la production et du travail, l'entreprise est la source de création de richesses. Pourtant, elle est fort mal analysée par la théorie économique dans son courant dominant qui se focalise sur les marchés, dont l'entreprise n'est qu'un agent, guère plus important que le consommateur. Ce livre, au carrefour de l'économie et de la sociologie politique, parcourt les recherches actuelles qui permettent de refonder une théorie moderne de l'entreprise. Il montre que la théorie néoclassique des contrats, qui postule des individus libres et égaux, est incapable de rendre compte de l'entreprise. Les théories qui introduisent le pouvoir hiérarchique des propriétaires et des managers sont déjà plus opératoires. Mais, pour aller plus loin, il faut d'abord remettre en cause l'omniscience de l'individu du modèle libéral. Il faut aussi mobiliser les apports récents de la sociologie politique afin de rendre compte des conditions, rarement réunies, pour que les relations de pouvoir inhérentes à l'entreprise capitaliste deviennent acceptables pour les salariés. L'économie des conventions permet de combiner toutes ces dimensions au sein d'une grille d'analyse cohérente.
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