Corée des villes, Corée des champs, Recueil de nouvelles
EAN13
9782367270289
Éditeur
Decrescenzo
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Corée des villes, Corée des champs

Recueil de nouvelles

Decrescenzo

Indisponible
Découvrez six récits tissés d'illusions, d'aspirations sociales, de rêves
brisés et d'amertumes !

Six écrivains, six nouvelles.
La ville brille, mais blesse. Elle représente toutes les illusions, les
aspirations sociales de la jeunesse, mais aussi les rêves brisés, les
amertumes. Dans Les Poncires, une grand-mère rompt avec la morosité de son
appartement citadin pour faire un dernier voyage : les somptueux paysages de
l’île de Jeju, au large de la Corée. Un homme entre deux âges retourne dans
son village natal s’occuper de ses vieux parents et redécouvre la vie à la
campagne dans La Lumière du printemps, tandis que le père d’une famille
habitant un immeuble résidentiel considère l’éventualité d’échanger son épouse
pour sa jeune voisine dans La Femme d’à côté. Chez Park Min-gyu, l’auteur de
Norme coréenne, l’écologie est un refuge utopique, vite rattrapé par la dure
réalité du monde rural, la restructuration industrielle et l’évolution des
mentalités. Dans La Boulangerie de New-York, le narrateur se rappelle avec
tendresse la boulangerie familiale et le quartier de son enfance. Quant à Kim
Mi-wol, elle nous propose une exploration inattendue de la capitale coréenne
dans Le Guide des grottes de Séoul.
Ce recueil présente les œuvres d’auteurs nés dans les années 60-70. Tous
décrivent à leur manière le rapide développement économique et industriel de
la Corée. Qu’ils soient citadins convaincus ou habitants de la campagne, la
vie quotidienne éprouve nos héros, tous à la recherche d’un lieu de chaleur
sentimentale.

Découvrez un recueil de nouvelles originales dont les héros vous emmèneront
dans leur quête sentimentale, entre campagnes et villes coréennes !

EXTRAIT

Ma tante arriva le mercredi 21 juillet, un de ces jours où règne une chaleur
épouvantable dès le matin et jusque tard dans la nuit. Comme tous les bateaux
en provenance de Tongyeong accostaient au port de Seongsanpo, je conduisis
plus d’une heure pour m’y rendre à partir d’Aewol et arrivé là-bas, j’attendis
en mangeant des naengmyeon. Vers deux heures, un paquebot blanc se dirigeant
vers la côte apparut loin dans le nord et une demi-heure plus tard, le
Mandarin faisait son entrée au port avec sa cargaison de touristes. Quand il
fut à quai, les passagers en descendirent un à un par la passerelle
métallique, mais j’eus beau chercher ma tante du regard, je ne la vis pas. Je
commençai à avoir quelques inquiétudes, bien que certain de ne pas m’être
trompé, puisque j’avais reçu le matin même l’appel annonçant son départ. Les
touristes étant tous sortis, après avoir traversé la salle d’attente, j’allais
m’avancer jusqu’au bureau situé sur l’embarcadère pour demander la liste des
passagers quand j’aperçus, au bas de l’escalier, une petite dame âgée flanquée
de deux hommes d’équipage qui la soutenaient pour marcher. Elle détonnait,
avec sa robe noire et sa veste en coton blanc de style traditionnel.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

C'est une très belle découverte que ce recueil de nouvelles [...] le thème
choisi est d'ailleurs pour beaucoup dans le fait que j'ai apprécié cette
lecture, tant c'est quelque chose qui m'a frappé lors de la vision de films ou
reportages sur la Corée : l'opposition entre la ville très moderne et la
campagne encore très traditionnelle. Une lecture que j'ai vraiment beaucoup
appréciée ! - Sofynet, Babelio
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