- EAN13
- 9782226456281
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 02/09/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 19,90
En Europe, on a brûlé les sorcières jusqu’au XVIIe siècle. Elles n’étaient
coupables que d’une seule chose : être femme. À la veille de la Renaissance,
un pape avait proclamé que toutes les femmes étaient sorcières. Bonnes à tuer
pour protéger le « membre viril » disent les textes. Toutes ces cruautés à
peine balayées par la Révolution française, l’impure sorcière fut bientôt
transformée en son contraire : la très pure Sainte Vierge.
Que reste-t-il aujourd’hui de ces sorcières jadis brûlées, écartelées,
maudites ? Guérisseuses de choc cachées dans les campagnes, petites-filles du
féminisme, activistes Femen ou membres du mouvement #Metoo, les sorcières du
XXIe siècle sont libres et fières de l’être.
Romancière, philosophe, critique littéraire, essayiste, Catherine Clément
n’est pas entrée en sorcellerie par hasard. Après avoir profondément aimé sa
mère, une « sublime sorcière juive-russe passionnée d’occultisme et de voyance
», choisissant « la raison contre sa folie », elle nous offre aujourd’hui dans
un essai lumineux une réflexion pertinente sur les liens subtils qui relient
misogynie, féminisme, religion et sorcellerie.
coupables que d’une seule chose : être femme. À la veille de la Renaissance,
un pape avait proclamé que toutes les femmes étaient sorcières. Bonnes à tuer
pour protéger le « membre viril » disent les textes. Toutes ces cruautés à
peine balayées par la Révolution française, l’impure sorcière fut bientôt
transformée en son contraire : la très pure Sainte Vierge.
Que reste-t-il aujourd’hui de ces sorcières jadis brûlées, écartelées,
maudites ? Guérisseuses de choc cachées dans les campagnes, petites-filles du
féminisme, activistes Femen ou membres du mouvement #Metoo, les sorcières du
XXIe siècle sont libres et fières de l’être.
Romancière, philosophe, critique littéraire, essayiste, Catherine Clément
n’est pas entrée en sorcellerie par hasard. Après avoir profondément aimé sa
mère, une « sublime sorcière juive-russe passionnée d’occultisme et de voyance
», choisissant « la raison contre sa folie », elle nous offre aujourd’hui dans
un essai lumineux une réflexion pertinente sur les liens subtils qui relient
misogynie, féminisme, religion et sorcellerie.
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