- EAN13
- 9782081333666
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 08/01/2014
- Collection
- gf
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Flammarion 9,80
« Si la presse n’existait pas, écrit Balzac, il faudrait ne pas l’inventer. »
Journaliste, pourtant, il le fut. Et de manière compulsive. De ses débuts
jusqu’à sa mort, il écrivit quantité d’articles, collabora à de nombreux «
petits journaux » – ces feuilles littéraires et satiriques très répandues sous
la Restau¬ration –, fonda ses propres revues, dont la Revue parisienne, qu’il
rédigea presque intégralement, de juin à août 1840…La présente anthologie,
inédite, rend justice à cette production foisonnante. Dans ces pages, Balzac
est tour à tour critique littéraire et chroniqueur : il recense les dernières
parutions, exerce son droit de réponse, pourfend les tics de langage. Il
croque le bourgeois avec le talent d’un caricaturiste chevronné et s’engage
avec passion dans l’affaire Peytel, dont il aurait voulu faire son affaire
Calas.Et si le fait divers l’attire tant, c’est qu’il le transforme en roman.
Car par-dessus tout, Balzac journaliste reste romancier. Dès 1830, il publie
des oeuvres narratives en plusieurs livraisons, inventant, avant l’heure, le
roman-feuilleton. Il profite de l’écriture périodique pour esquisser des
personnages, des psychologies, des décors, qui sont ceux de La Comédie
humaine. Témoin l’article élogieux qu’il consacre à La Chartreuse de Parme, et
qui n’est rien de moins que Stendhal récrit par Balzac…
Journaliste, pourtant, il le fut. Et de manière compulsive. De ses débuts
jusqu’à sa mort, il écrivit quantité d’articles, collabora à de nombreux «
petits journaux » – ces feuilles littéraires et satiriques très répandues sous
la Restau¬ration –, fonda ses propres revues, dont la Revue parisienne, qu’il
rédigea presque intégralement, de juin à août 1840…La présente anthologie,
inédite, rend justice à cette production foisonnante. Dans ces pages, Balzac
est tour à tour critique littéraire et chroniqueur : il recense les dernières
parutions, exerce son droit de réponse, pourfend les tics de langage. Il
croque le bourgeois avec le talent d’un caricaturiste chevronné et s’engage
avec passion dans l’affaire Peytel, dont il aurait voulu faire son affaire
Calas.Et si le fait divers l’attire tant, c’est qu’il le transforme en roman.
Car par-dessus tout, Balzac journaliste reste romancier. Dès 1830, il publie
des oeuvres narratives en plusieurs livraisons, inventant, avant l’heure, le
roman-feuilleton. Il profite de l’écriture périodique pour esquisser des
personnages, des psychologies, des décors, qui sont ceux de La Comédie
humaine. Témoin l’article élogieux qu’il consacre à La Chartreuse de Parme, et
qui n’est rien de moins que Stendhal récrit par Balzac…
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