- EAN13
- 9782072640865
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 13/10/2016
- Collection
- Hors série Connaissance
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Gallimard 16,00
"La domination du capitalisme fut telle qu’elle cessa d’être perçue comme une
idéologie. Elle est devenue le modèle par défaut, le comportement naturel.
Elle s’est infiltrée dans la normalité, a colonisé l’ordinaire, au point que
la contester est apparu comme aussi absurde ou ésotérique qu’une remise en
cause de la réalité elle-même. Dès lors, le pas fut aisément et promptement
franchi pour affirmer : “Il n’y a pas d’alternative.”" Dans cette série
d’essais, Arundhati Roy, l’auteure du sublime roman Le Dieu des Petits Riens,
s’intéresse à la face cachée de la démocratie indienne — un pays de 1,2
milliard d’habitants où les cent personnes les plus riches possèdent
l’équivalent d’un quart du produit intérieur brut. Ce texte virulent présente
un portrait féroce et lucide d’un pays hanté par ses fantômes : ceux des
centaines de milliers de fermiers qui n’ont pour seule échappatoire à leurs
dettes que le suicide ; ceux des centaines de millions de personnes qui vivent
avec moins de deux dollars par jour. Face à eux, une infime minorité de la
population contrôle la majorité des richesses et parvient à dicter la
politique gouvernementale. Cette classe corrompue par l’omniprésence des ONG
et des fondations est au cœur du système remis en cause par l’auteure.
Cependant, Roy va au-delà du pamphlet contre le capitalisme et propose une
véritable réflexion sur son histoire et ses rouages. Avant de conclure par
plusieurs propositions pour en sortir, le temps d’un discours aux militants
d’Occupy Wall Street.
idéologie. Elle est devenue le modèle par défaut, le comportement naturel.
Elle s’est infiltrée dans la normalité, a colonisé l’ordinaire, au point que
la contester est apparu comme aussi absurde ou ésotérique qu’une remise en
cause de la réalité elle-même. Dès lors, le pas fut aisément et promptement
franchi pour affirmer : “Il n’y a pas d’alternative.”" Dans cette série
d’essais, Arundhati Roy, l’auteure du sublime roman Le Dieu des Petits Riens,
s’intéresse à la face cachée de la démocratie indienne — un pays de 1,2
milliard d’habitants où les cent personnes les plus riches possèdent
l’équivalent d’un quart du produit intérieur brut. Ce texte virulent présente
un portrait féroce et lucide d’un pays hanté par ses fantômes : ceux des
centaines de milliers de fermiers qui n’ont pour seule échappatoire à leurs
dettes que le suicide ; ceux des centaines de millions de personnes qui vivent
avec moins de deux dollars par jour. Face à eux, une infime minorité de la
population contrôle la majorité des richesses et parvient à dicter la
politique gouvernementale. Cette classe corrompue par l’omniprésence des ONG
et des fondations est au cœur du système remis en cause par l’auteure.
Cependant, Roy va au-delà du pamphlet contre le capitalisme et propose une
véritable réflexion sur son histoire et ses rouages. Avant de conclure par
plusieurs propositions pour en sortir, le temps d’un discours aux militants
d’Occupy Wall Street.
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