Donald, oui Donald

Jour 33 - dimanche 20 avril - 21h45
Donald, oui Donald

C’est quoi l’Amérique se questionnait Franck Mc Court qui, comme des milliers d’irlandais, fuyait la famine, la pauvreté, la misère. (Trilogie de Franck Mc Court à lire et relire). Mon pauvre Franck, c’est désormais la gueule de Donald et ce n’est pas un Walt Disney pourtant. Un éléphant cela trompe mais un président… Oui en effet l’homme est viril. J’en suis la preuve vivante. (je vois des sceptiques !) L’homme se mesure et sa virilité magnifique, à l’aune de son flingue, de ses pneus de pick-up et de sa testostérone. Cornana svp vise juste. Personnellement armé de ma pancarte « être libre » j’arpente, à l’instar de mes semblables américains, les rues de la ville de Charlieu. Un peu con toutefois car seul. Je suis le seul couillon. Loin des couillons armés et fortement membrés de leurs pick-up redoutables qui défilent dans les états d’Amérique. Bon cela me rassure sur l’état d’esprit de mes semblables franchouillards. Finalement mieux vaut être un « imbécile né quelque part » (merci Tonton Georges) qu’un con, heureux de l’être, en terre nouvelle. Vous comprendrez aisément que ces couillons, pour être polis, sont un danger pour la vraie liberté, celle d’être. Ah que je n’aimerais pas être soit homosexuel, soit mexicain, soit noir, soit (à vous de compléter)… entre leurs mains. Tonton Georges, encore lui, chantait quand on est con on est con, mais il chantait aussi le roi (des cons). Pitié, joli pays que nous sommes, enseignons nous de cette barbarie intellectuelle pour mieux passer le cap. Ne dézinguons pas à tout va ces guignols car ils ne sont que centaines. Rien, des médiocres nourris de revanches et de soif de pouvoir. Perso j’en connais également. Qui ? euh rien aujourd’hui. Pas envie, pas le temps, pas le moment. Donald est un con certes. Des émules certes. Hello Boris, Jair, et autres dictateurs de pays de démocraties dictatoriales. Hello les cons, élus démocratiquement. Hello et adieu. Un jour viendra où les peuples, femmes et hommes, à force de culture, choisiront d’autres voies que votre voix. Et là nous nous dirons que cette pause aura du bon, que ce virus sera contagion d’intelligence et de force. Que ce virus enfin sera contagion. Alors Donald, je me marre à chaque fois car je pense à Goofy, ta coupe de cheveux est laide, et ton incitation à diviser pour mieux régner, ton invitation à sortir pour manifester est sordide, ta bonté d’âme pour l’économie est poisseuse, ton attitude envers les esclaves modernes est abjecte, tu es, Donald de pacotille, un pur produit du rien, du néfaste et du néant. Heureusement la littérature américaine est là, présente, vivante. Le peuple américain n’est pas à ton image. Ne mélangeons pas tout… Littérature américaine, soyez la bienvenue au Carnet.

L"Amérique des écrivains - road trip 1 & 2 - Editions 10-18
Revue America America mag   

L’image contient peut-être : texteL’image contient peut-être : texteL’image contient peut-être : une personne ou plus et texte