Paris-Briançon

Philippe Besson

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    3 novembre 2023

    rencontre, train

    Je n’ai pris qu’une fois le train de nuit, pour aller à Venise (excusez du peu). Je n’en garde pas un souvenir impérissable : nos voisins de couchettes étaient bruyants, puants, et la Guarda Financia avait débarquée en pleine nuit.

    Un roman se déroulant dans un train de nuit ne me tentait pas trop. Mais c’était sans compter sur les avis enthousiastes de mes ami-e-s blogueurs-euses. Je les en remercie.

    Dans le wagon du train de nuit qui fait la liaison Paris-Briançon (comme le titre du livre l’indique), il y a peu de voyageurs. Tous sont des gens bien élevés et se mettent à discuter avant la nuit. Certains ne rapprochent plus que d’autres.

    J’ai aimé les rencontres dans ce lieu presque clos, même si l’auteur insiste un peu beaucoup sur le fait que ces personnes ne se seraient jamais adressés la parole en dehors du train ; que pour certains, le hasard a fait qu’ils se trouvaient dans ce wagon alors que ce n’était pas prévu.

    J’ai aimé le teaser : Giovanni Messina va faire des morts dans ce wagon. Comment ? le suspens est entier.

    Et j’ai été surprise de lire les circonstances du drame et son déroulement.

    J’ai beaucoup aimé Victor, jeune hockeyeur qui ne parle pas au début, puis fini par se dévoiler à son compagnon de compartiment, et j’ai eu de la peine pour sa vie gâchée.

    Je pourrais vous parler des autres personnages, mais si vous n’avez pas encore lu ce roman, je vous laisse le plaisir de les découvrir.

    Un roman fort sur les choix : les choix banals de tous les jours (prendre un train plutôt qu’un autre), et les choix qui engage une vie.

    L’image que je retiendrai :

    La dernière, celle d’Alexis devant une tombe.