- EAN13
- 9782711631261
- ISBN
- 978-2-7116-3126-1
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 16/11/2023
- Collection
- BIB THOMISTE
- Nombre de pages
- 312
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,6 cm
- Poids
- 350 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Loi naturelle et politique chez saint Thomas d'Aquin
De Jean-Rémi Lanavère
Préface de Pierre Manent
Vrin
Bib Thomiste
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Quand la loi naturelle est encore convoquée par les théories morales et juridiques contemporaines, elle l’est souvent à l’appui de l’affirmation augustinienne d’après laquelle
lex injusta non est lex
. Leo Strauss, dans
Droit naturel et histoire
, offre une genèse de cette réception dépolitisante de la loi naturelle, par contraste avec ce qu’il appelle le « caractère essentiellement politique de la doctrine classique du droit naturel », notamment dans sa version aristotélicienne. Cette dépolitisation, pour lui, remonte au stoïcisme, mais aussi et surtout au christianisme : étant donné qu’avec l’intervention d’un Dieu provident et législateur, la doctrine classique du droit naturel s’est transformée en doctrine de la loi naturelle, son caractère politique se serait perdu, Thomas d’Aquin étant un représentant exemplaire de cette version a-politique, et même parfois anti-politique de la doctrine de la loi naturelle.
L’objet de cette étude est de faire apparaître, au rebours, le lien essentiel qui se trouve exister entre loi naturelle et politique chez Thomas d’Aquin. L’auteur entend le montrer d’une part en remontant au fondement de la doctrine thomasienne de la loi naturelle dans la providence divine, et d’autre part en manifestant le rôle décisif de la loi politique et de l’action politique dans la réalisation de la loi naturelle. Cette considération renouvelée de la loi naturelle thomasienne au prisme du politique permet ainsi de voir comment la loi naturelle, chez Thomas d’Aquin, relativise et honore ensemble l’ordre politique.
lex injusta non est lex
. Leo Strauss, dans
Droit naturel et histoire
, offre une genèse de cette réception dépolitisante de la loi naturelle, par contraste avec ce qu’il appelle le « caractère essentiellement politique de la doctrine classique du droit naturel », notamment dans sa version aristotélicienne. Cette dépolitisation, pour lui, remonte au stoïcisme, mais aussi et surtout au christianisme : étant donné qu’avec l’intervention d’un Dieu provident et législateur, la doctrine classique du droit naturel s’est transformée en doctrine de la loi naturelle, son caractère politique se serait perdu, Thomas d’Aquin étant un représentant exemplaire de cette version a-politique, et même parfois anti-politique de la doctrine de la loi naturelle.
L’objet de cette étude est de faire apparaître, au rebours, le lien essentiel qui se trouve exister entre loi naturelle et politique chez Thomas d’Aquin. L’auteur entend le montrer d’une part en remontant au fondement de la doctrine thomasienne de la loi naturelle dans la providence divine, et d’autre part en manifestant le rôle décisif de la loi politique et de l’action politique dans la réalisation de la loi naturelle. Cette considération renouvelée de la loi naturelle thomasienne au prisme du politique permet ainsi de voir comment la loi naturelle, chez Thomas d’Aquin, relativise et honore ensemble l’ordre politique.
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