- EAN13
- 9782251454085
- ISBN
- 978-2-251-45408-5
- Éditeur
- Belles Lettres
- Date de publication
- 07/04/2023
- Collection
- Histoire (1)
- Nombre de pages
- 260
- Dimensions
- 21,4 x 15,2 x 1,6 cm
- Poids
- 374 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les sociétés anciennes vivaient sous la menace de la précarité, du chômage, des crises et des épidémies ; mais elles vivaient aussi le retour des famines et les rues des villes envahies de mendiants criant à la rage de la faim. Comment les hommes ont-ils vécu ces misères en France au Moyen Âge et à la Renaissance ?
Pour mener l’enquête, Jean-Louis Roch traque, recense et décrypte leurs mots : les lieux communs, les proverbes, et l’expression des sentiments, comme la honte ou la pitié. Il explore, à côté des archives, la littérature et en particulier le théâtre à destination populaire, les farces et les Mystères. Ce faisant, il multiplie les points de vue sur ces gueux sans souci, sans six sous : le travail précaire, l’obsession de la faim et de la ruse, la fraude et la violence, les mille et une stratégies de survie et les rêves de festins plantureux et du pays de Cocagne. Il raconte l’ambivalence du rapport aux pauvres, qui font rire au théâtre et que l’on chasse dans la rue : « truand », « maraud », « bélître », « gueux » ; des termes à l’étymologie mystérieuse.
En détaillant le vocabulaire de la misère à la fin du Moyen Âge, c’est l’ensemble de l’imaginaire social des humbles et un pan entier de la culture populaire qui se découvrent chemin faisant. Les mots des pauvres témoignent d’une très ancienne conception magique du monde, qui allait s’effacer lors de son désenchantement. Cela valait la peine d’aller voir à la fois du côté de la langue et du côté de l’histoire.
Pour mener l’enquête, Jean-Louis Roch traque, recense et décrypte leurs mots : les lieux communs, les proverbes, et l’expression des sentiments, comme la honte ou la pitié. Il explore, à côté des archives, la littérature et en particulier le théâtre à destination populaire, les farces et les Mystères. Ce faisant, il multiplie les points de vue sur ces gueux sans souci, sans six sous : le travail précaire, l’obsession de la faim et de la ruse, la fraude et la violence, les mille et une stratégies de survie et les rêves de festins plantureux et du pays de Cocagne. Il raconte l’ambivalence du rapport aux pauvres, qui font rire au théâtre et que l’on chasse dans la rue : « truand », « maraud », « bélître », « gueux » ; des termes à l’étymologie mystérieuse.
En détaillant le vocabulaire de la misère à la fin du Moyen Âge, c’est l’ensemble de l’imaginaire social des humbles et un pan entier de la culture populaire qui se découvrent chemin faisant. Les mots des pauvres témoignent d’une très ancienne conception magique du monde, qui allait s’effacer lors de son désenchantement. Cela valait la peine d’aller voir à la fois du côté de la langue et du côté de l’histoire.
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