- EAN13
- 9782729713973
- ISBN
- 978-2-7297-1397-3
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 26/01/2023
- Dimensions
- 20,5 x 14 x 1,7 cm
- Poids
- 392 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Incarner Lyon et ses faubourgs
Le parcours des élites municipales lyonnaises de 1830 à 1870
De Justine Tentoni
Presses Universitaires de Lyon
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De 1830 à 1870, la France a connu trois régimes politiques (Monarchie de Juillet, Deuxième République et Second Empire) qui eurent de lourdes conséquences à l'échelle municipale. À partir d'un impressionnant travail de dépouillement d'archives, Justine Tentoni nous propose de découvrir ce qu'il en fut à Lyon, en suivant le parcours public et privé de 575 conseillers municipaux. Ce faisant, elle livre une histoire des élites municipales lyonnaises au XIXe siècle.
Avec la Monarchie de Juillet est inauguré le règne d'une bourgeoisie enrichie par une industrialisation et un négoce particulièrement intenses à Lyon. Aux élites traditionnelles (noblesse et professions libérales du droit et de la médecine) s'ajoutent peu à peu négociants, banquiers, grands industriels, soyeux en tête. Les réseaux qui permettent de conquérir et de conserver le pouvoir sont de nature familiale, professionnelle, voire confessionnelle. Les notables urbains sont généralement des propriétaires ruraux.
Aux marges de la ville, les communes de Vaise, la Guillotière et la Croix Rousse présentent un visage différent, entre monde rural et urbain, populations paysannes et ouvrières. En 1848, la République instaure le suffrage universel masculin et permet l'entrée d'ouvriers dans les conseils municipaux, mais l'expérience tourne court.
Le Second Empire nomme dès mars 1852 un conseil municipal unique, résultant de l'intégration à marche forcée des trois faubourgs à Lyon. Les anciens réseaux de solidarité (sociétés ouvrières, républicaines ou de secours mutuel) deviennent alors des sociétés secrètes fortement réprimées par le pouvoir impérial et la représentation populaire n'est plus à l'ordre du jour.
Avec la Monarchie de Juillet est inauguré le règne d'une bourgeoisie enrichie par une industrialisation et un négoce particulièrement intenses à Lyon. Aux élites traditionnelles (noblesse et professions libérales du droit et de la médecine) s'ajoutent peu à peu négociants, banquiers, grands industriels, soyeux en tête. Les réseaux qui permettent de conquérir et de conserver le pouvoir sont de nature familiale, professionnelle, voire confessionnelle. Les notables urbains sont généralement des propriétaires ruraux.
Aux marges de la ville, les communes de Vaise, la Guillotière et la Croix Rousse présentent un visage différent, entre monde rural et urbain, populations paysannes et ouvrières. En 1848, la République instaure le suffrage universel masculin et permet l'entrée d'ouvriers dans les conseils municipaux, mais l'expérience tourne court.
Le Second Empire nomme dès mars 1852 un conseil municipal unique, résultant de l'intégration à marche forcée des trois faubourgs à Lyon. Les anciens réseaux de solidarité (sociétés ouvrières, républicaines ou de secours mutuel) deviennent alors des sociétés secrètes fortement réprimées par le pouvoir impérial et la représentation populaire n'est plus à l'ordre du jour.
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