Trois crimes rituels
EAN13
9782916130934
ISBN
978-2-916130-93-4
Éditeur
Chemin de fer
Date de publication
Collection
Micheline
Nombre de pages
80
Dimensions
18 x 13,6 x 0,9 cm
Poids
138 g
Langue
français
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Trois crimes rituels

De

Chemin de fer

Micheline

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“Comment ceux qui s’aiment pourront-ils ce soir ne pas se regarder avec un soupçon de défiance, de terreur, à la pensée qu’une seule parole de l’un, mal interprétée par l’autre, pourrait faire d’eux des ennemis irréconciliables pour l’éternité.”

Trois crimes rituels, publié en 1962, est l'un des livres les plus brefs, mais aussi l'un des plus étonnants que Marcel Jouhandeau ait écrits. Il y livre ses réflexions sur trois procès célèbres qui firent la une de la presse à scandale des années cinquante.
1954 : Denise Labbé, secrétaire et mère d'une petite fille de deux ans rencontre Jacques Algarron dont elle tombe éperdument amoureuse. Ce dernier, jaloux et manipulateur, persuade Denise, dans le but de sublimer et glorifier leur amour, de sacrifier sa fille. Denise, sous son emprise, et par peur de perdre son amant, s’exécute. Après trois tentatives ratées, elle noie son enfant dans une lessiveuse, le 6 novembre 1954.
1956 : le curé de la ville d'Uruffe abat sa maîtresse d'un coup de revolver, non sans lui avoir donné l'absolution, lui ouvre le ventre, baptise l'enfant qu'elle portait et le tue puis le défigure afin qu'on ne reconnaisse pas qu'il en est le père.
1957 : A Choisy-le-Roi, Simone Deschamps, une femme falote, pratiquante, est séduite par le docteur Évenou dont elle devient la maîtresse. Sous l'impulsion de celui-ci, nue sous un manteau d’écarlate, elle assassine la femme de son amant, qui n'avait d'autre but que de se débarrasser de son épouse en séduisant Simone Deschamps.
Marcel Jouhandeau voit dans ces trois crimes bien plus que les faits divers qu'ils représentent : ce sont pour lui des actes de magie, des manifestations presque pures dans leur horreur, de l'esprit du mal : "Tout le mystère de la responsabilité est là. Ce que Simone Deschamps a fait n'était vraisemblablement pas dans sa ligne. Ce qu'elle a fait n'est pas tout à fait d'elle, ce qu'elle a osé ne lui appartient pas en propre. Ainsi, une part de notre destin ne nous appartiendrait pas".
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