Le dernier procès de Kafka, Le sionisme et l'héritage de la diaspora
EAN13
9782348072208
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
Poche / Essais
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Fiches UNIMARC
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Le dernier procès de Kafka

Le sionisme et l'héritage de la diaspora

La Découverte

Poche / Essais

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Au moment de mourir, en 1924, Kafka demande à son ami Max Brod – qui s'y
refusera – de brûler son journal, ses lettres, ses romans inachevés, etc.
Quand, en 1968, Max Brod meurt à son tour, à Tel-Aviv, Kafka est reconnu comme
l'un des plus grands écrivains du siècle et son héritage devient l'enjeu de
querelles passionnées.
Les procès vont réveiller " l'éternel débat sur l'ambivalence de Kafka envers
le judaïsme et le projet d'établissement d'un État juif – et sur l'ambivalence
d'Israël envers Kafka et la culture de la diaspora ". Selon l'auteur, l'État
juif repose notamment sur " l'idée que c'est seulement en Israël – et
seulement en hébreu – que l'on peut à nouveau entrer dans l'histoire en tant
que Juif ". Ce livre restitue le monde de Kafka de l'entre-deux-guerres. Le
sionisme apparaît comme un refuge, face au double risque qui menace le peuple
juif : d'un côté, la violence antisémite, de l'autre, la perte d'identité par
une lente assimilation. Si Kafka n'a jamais vraiment adhéré au sionisme, il a
appris l'hébreu avec passion. N'était-ce pas d'abord un " moyen de renaissance
spirituelle " qui donnerait un nouveau sens à l'idée même de nation, grâce à
l'amitié entre Juifs et Arabes ?
À qui appartient Kafka ? Et, plus généralement, à qui appartient l'héritage de
la diaspora ? Kafka lui-même n'a pas tranché, soulignant qu'il était un Juif
écrivant en allemand : " Suis-je un écuyer monté sur deux chevaux ?
Malheureusement, je n'ai rien d'un écuyer. Je gis par terre. "
Prix de littérature juive Sami Rohr 2020
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