BORIS VIAN LA COMPLAINTE DE L'HOMME LIBRE

Il y a cent ans naissait un génie : Boris Vian. Boris Vian, l’homme aux mille talents et aux mille pseudonymes. Boris Vian, écrivain, poète, peintre, musicien, parolier, inventeur de mots et d’instruments de musique. Boris Vian, reconnaissable entre tous, front haut, lèvres généreuses, regard clair, homme engagé, libertaire, humaniste, dénonçant l’absurdité de la guerre avec ses armes, les mots.
Les mots qui pointent du doigt le racisme dans le mythique "J'irai cracher sur vos tombes" ; Les mots surréalistes et poétiques de "l'arrache-cœur" ; les mots d'amour et de mort de "l'écume des jours". Et puis les mots géniaux, sublimes de ses chansons tour à tour drôles, tragiques, chargées de sens, tellement actuelles : « Le déserteur « bien sûr, admirablement portée, entre autres, par la voix de Serge Reggiani, « la complainte du progrès », « je bois », « La java de la bombe atomique », « On n’est pas là », "je suis snob", pour ne citer qu’elles parmi des centaines. Des mots chargés de vie car Boris Vian voulait la vivre la vie, à 100 à l’heure, la croquer à pleine dent pour ne rien en louper. Comme il a eu raison car la mort a eu raison de lui très tôt, trop tôt.