Conseils de lecture

Tuer le temps

1

De la gouttière

13,70
Conseillé par (Libraire)
8 septembre 2023

Colin et Céline sont des jumeaux incorrigibles et sont aussi les enfants des Croque-morts de la ville. À la suite d’une énième punition, ils vont devoir nettoyer les allées du cimetière tenu par leurs parents et vont faire une découverte intrigante… Leur enquête va les amener sur les traces d’une affaire bien plus sombre qu’ils ne pouvaient l’imaginer…
Une super BD policière en 3 tomes !


19,90
Conseillé par (Libraire)
7 septembre 2023

Un roman bouleversant, beau, plein d’espoir et criant de vérité. Une véritable plongée historique en Afrique de l’Ouest, à l’époque des colons et des bégaiements des négriers et de l’esclavage.
Au rythme tantôt vif et sucré, tantôt lent et douloureux des vers libres de Kwame Alexander, revivez petite et grande histoire, contes traditionnels et réalité historique.
Assurément un bijou de cette rentrée littéraire, qui, je l’espère, deviendra un classique, une lecture inoubliable, un devoir de mémoire.


20,00
Conseillé par (Libraire)
7 septembre 2023

Autrice et dessinatrice française vivant à Bruxelles depuis ses 18 ans, Sarah Cheveau nous revient avec un magnifique album entièrement aux fusains.
A la fois poétique, loufoque, irréel et merveilleux, « Nuit de chance » se vit comme une pause nature, un rêve enfantin dans nos quotidiens rythmés.
Suivi de photographies et de nuanciers des différents fusains utilisés, cet album se lit également comme un encouragement à la création et à l’imagination.


22,00
Conseillé par (Libraire)
7 septembre 2023

Ce que je sais de toi, un titre dont on ne prend vraiment toute la mesure une fois la dernière page du livre refermée. Un roman dont il ne faut pas en dire trop sous peine de gâcher le plaisir de lecture. Juste se laisser porter par les parfums d’Egypte des années 60 aux années 2000 et l’histoire de Tarek racontée à la deuxième personne du singulier, une deuxième personne déstabilisante au début mais qui prend tout son sens au fil des pages et de la découverte. Tarek est un médecin apprécié qui exerce avec ferveur. Il mène une existence bourgeoise et corsetée, entouré de femmes : son épouse, sa mère, sa sœur et Fatheya, la domestique. Dans cette vie réglée et sans accrocs depuis l’enfance dont le droit sillon a été tracé par son père décédé, Tarek trouve une échappatoire dans un quartier défavorisé du Caire où chaque semaine il soigne les plus démunis. L’un deux, Ali, sera le grain de sable qui fera dérailler le mécanisme bien huilé d’une vie trop lisse et imploser la cellule familiale. La richesse des thèmes abordés, exil, identité, famille, contraintes sociales, n’a d’égale que la délicatesse de l’écriture. L’émotion, tapie dans les premières pages, va grandissante au fil de la lecture. Et l’on se sent saisi par l’histoire de cet homme blessé, honteux, coupable, fragile, pris dans le filet des conventions et de l’hypocrisie, de ce clan de femmes brisées mais fières, de ce pays qui fut jadis, à l’instar du Liban ou de la Syrie, une des perles du Levant et dont on assiste au lent et irrémédiable déclin. Ce que je sais de toi, une pépite de la rentrée littéraire.


19,50
Conseillé par (Libraire)
7 septembre 2023

Après « Querelle », plongée dans la vie des ouvriers de Roberval, Kevin Lambert escalade l’échelle sociale pour une incursion dans le monde des ultrariches, ce 1% qui possède tant et trop et qui cultive l’invisibilité pour mieux se protéger. Le romancier québécois entre par effraction chez eux, lors d’une fête qui ouvre le roman - une autre le fermera d’ailleurs – et convie le lecteur dans son sillage. Partout dans le monde Céline Wachowski est reconnue comme une architecte de talent ayant créé un véritable empire financier, une « starchitecte » qui possède sa propre série sur Netflix. Son seul regret est de ne pas avoir offert à sa ville, Montréal, un joyau architectural. Alors quand elle obtient de mener un projet de siège social pour une énorme entreprise, Céline pense atteindre son graal. Et pourtant, tout vacillera et se brisera dès qu’elle sera accusée de gentrifier ce quartier sensible. Dense et précise, compacte même, l’écriture séduit et absorbe le lecteur dans la chute inéluctable de cette femme anciennement idolâtrée. Elle devra faire face quasi seule à cet emballement social et médiatique et nourrira son incompréhension par le ressassement de ses certitudes ébranlées. Elle pensait faire le bien et le beau, offrir à l’urbain des écrins de vie. En s’emparant de l’architecture Kevin Lambert démontre que cet art modèle l’espace urbain tout autant que la pensée de ses habitants. Montréal n’est plus qu’alors une ville parmi tant d’autres, standardisée pour pouvoir attirer en son cœur des entreprises mondialisées. Ce texte est brillant, ne tombant absolument jamais dans la caricature, dans la réflexion manichéenne. Les personnages sont justes car ambigus, sensibles à leur manière. Comment détester Céline Wachowski ? La montée en violence distille lentement un venin social qui finit par éclater au grand jour dans un fracas infernal. « Que notre joie demeure » est un grand, très grand roman social. Et dire que Kevin Lambert n’a que trente ans… heureux lecteurs !