De l'écriture précise, exigeante, parfaitement maîtrisée de Valentine Goby naît un roman lumineux, brossant tout à la fois le portrait d'une époque, celle des Trente Glorieuses et celui d'une famille et en particculier d'une gamine atttachante, impressionnante d'abnégation et de volonté. Poignant
Un récit très autobiographique irrésistible, drôle et profondèment touchant, un regard lucide sur la république d'hier et d'aujourd'hui, une réflexion très juste sur l'identité, tout cela et bien plus encore enveloppé dans un écrin de langue française maniée à la perfection.
Florence Seyvos nous emmène avec sensibilité sur un territoire qu’elle connaît bien : celui de l’enfance, l’enfance universelle, son regard si juste porté sur les adultes et son lot de mensonges, de culpabilité, d’interdits, de honte, de peur, de joie simple aussi, qui nous rappelle que l’enfance de Suzanne et Thomas est aussi la nôtre.
Jouissif. Cette lecture est jouissive. Non que je souhaite à quiconque d'être atteint par ce syndrome mais cette liberté de ton est jouissive. Au diable les conventions, les façades de circonstances, les discours plaisants, les inventions post-mortem afin d'élever au ciel étoilé le défunt sur un piédestal de fabrication bigote - Au diable. Entre le discours et l'acte, les paradoxes s'avèrent nombreux, la parole est, pour notre protagoniste, un engagement fort, un acte fondateur de l'existence. "L'homme qui se livre" va nous offrir sur un plateau les têtes de sa famille, tranquillement, relevant ci et là les incohérences, les hypocrisies.... Jouissif, donc !
Jouissif. Cette lecture est jouissive. Non que je souhaite à quiconque d'être atteint par ce syndrome mais cette liberté de ton est jouissive. Au diable les conventions, les façades de circonstances, les discours plaisants, les inventions post-mortem afin d'élever au ciel étoilé le défunt sur un piédestal de fabrication bigote - Au diable. Entre le discours et l'acte, les paradoxes s'avèrent nombreux, la parole est, pour notre protagoniste, un engagement fort, un acte fondateur de l'existence. "L'homme qui se livre" va nous offrir sur un plateau les têtes de sa famille, tranquillement, relevant ci et là les incohérences, les hypocrisies.... Jouissif, donc !