- EAN13
- 9782707186218
- ISBN
- 978-2-7071-8621-8
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 21/05/2015
- Collection
- Cahiers libres
- Nombre de pages
- 247
- Dimensions
- 22,1 x 13,6 x 2,3 cm
- Poids
- 319 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Puisqu'il faut bien mourir
Histoires de vie, histoires de mort : itinéraires d'une réflexion
De Véronique Fournier
La Découverte
Cahiers libres
Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commanderAutre version disponible
Le docteur V. Fournier, qui dirige depuis sa création le Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, raconte les histoires de familles et de patients qu'elle a accompagnés, souvent sur plusieurs années, et l'évolution de sa réflexion. Elle a pu observer, sur le terrain, les manifestations très concrètes de ces demandes, les réactions au sein du corps médical, dans le débat public etc. Un témoignage irremplaçable d'un médecin dont les positions ont évolué au fil des années.
La contrepartie des progrès de la médecine est que souvent la mort ne vient plus toute seule. Dans bien des cas, il faut désormais décider qu'elle survienne et faire quelque chose si l'on veut qu'effectivement elle arrive. Si la médecine a changé nos vies, elle a donc également transformé nos morts. Tout comme elle participe à brouiller chaque jour un peu plus les frontières entre ce qui est encore une vie et ce qui peut-être n'en est plus tout à fait une. Si bien que, parfois, les patients – ou leurs familles pour eux – en viennent à réclamer la mort, lorsque celle-ci se fait vraiment trop attendre. C'est alors que des conflits peuvent naître entre ceux qui supplient pour que l'on aide à ce que cette fin puisse enfin advenir, et ceux qui à l'inverse ne veulent surtout pas aller dans cette voie. C'est dans cet espace que s'inscrit le travail du Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, que dirige Véronique Fournier. Dans ce livre, elle raconte quelques-unes des histoires qu'elle a accompagnées depuis dix ans : comment s'expriment ces demandes, qui les porte, comment y réagissent les équipes soignantes, et quels débats elles suscitent au sein du groupe citoyen d'éthique clinique qui travaille à ses côtés. Peu à peu, ces histoires ont fait évoluer sa position sur cette difficile question : faut-il et jusqu'où peut-on aider à mourir ? C'est cette évolution qu'elle relate ici, de ses réticences premières à sa conviction de plus en plus nette que les médecins ne peuvent pas refuser d'aider à mourir ceux qui sont à l'extrémité des possibilités de la médecine et qui n'en peuvent plus. En espérant qu'expliquer pas à pas le chemin parcouru pourra, peut-être, aider d'autres à s'y risquer à leur tour.
La contrepartie des progrès de la médecine est que souvent la mort ne vient plus toute seule. Dans bien des cas, il faut désormais décider qu'elle survienne et faire quelque chose si l'on veut qu'effectivement elle arrive. Si la médecine a changé nos vies, elle a donc également transformé nos morts. Tout comme elle participe à brouiller chaque jour un peu plus les frontières entre ce qui est encore une vie et ce qui peut-être n'en est plus tout à fait une. Si bien que, parfois, les patients – ou leurs familles pour eux – en viennent à réclamer la mort, lorsque celle-ci se fait vraiment trop attendre. C'est alors que des conflits peuvent naître entre ceux qui supplient pour que l'on aide à ce que cette fin puisse enfin advenir, et ceux qui à l'inverse ne veulent surtout pas aller dans cette voie. C'est dans cet espace que s'inscrit le travail du Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, que dirige Véronique Fournier. Dans ce livre, elle raconte quelques-unes des histoires qu'elle a accompagnées depuis dix ans : comment s'expriment ces demandes, qui les porte, comment y réagissent les équipes soignantes, et quels débats elles suscitent au sein du groupe citoyen d'éthique clinique qui travaille à ses côtés. Peu à peu, ces histoires ont fait évoluer sa position sur cette difficile question : faut-il et jusqu'où peut-on aider à mourir ? C'est cette évolution qu'elle relate ici, de ses réticences premières à sa conviction de plus en plus nette que les médecins ne peuvent pas refuser d'aider à mourir ceux qui sont à l'extrémité des possibilités de la médecine et qui n'en peuvent plus. En espérant qu'expliquer pas à pas le chemin parcouru pourra, peut-être, aider d'autres à s'y risquer à leur tour.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
De l'obstination déraisonnable aux soins palliatifs, Regard pluridisciplinaire pour une amélioration de l'accompagnement de la fin de vieSophie Fantoni, Johanne Saison-DemarsLEH éditions34,00
-
Aide-mémoire - Ethique clinique - En 10 cas et 10 repères méthodologiques, En 10 cas et 10 repères méthodologiquesVéronique Fournier, Nicolas FoureurDunod27,00
-
Le bazar bioéthique, quand les histoires de vie bouleversent la morale publiqueVéronique FournierRobert Laffont
-
Demander la mort de son enfant, [actes de la journée "Éthique clinique et pédiatrie" du 22 mai 2008]Favereau, Véronique Fournier[Centre éthique clinique]