- EAN13
- 9782702134252
- ISBN
- 978-2-7021-3425-2
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 11/2003
- Collection
- Petite Bibliothèque des Idées
- Nombre de pages
- 176
- Dimensions
- 21 x 11 x 1,2 cm
- Poids
- 178 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 194
- Fiches UNIMARC
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Reconnaissances
Anselme, Blanchot, Deleuze
De Christophe Bident
Calmann-Lévy
Petite Bibliothèque des Idées
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"Reconnaître? Prédication flottante, évasive. Elle décide pourtant des destins singuliers (on reconnaît un enfant, on reconnaît un mort), des destins collectifs (on reconnaît un État, une langue, un peuple), des rapports éthiques (on reconnaît une erreur), des événements métaphysiques (on reconnaît un dieu, une vérité). Quel est précisément ce "on" de la reconnaissance, ce sujet indéfini qui semble préexister à la relation comme au sujet qui l'accomplit et à l'objet qui la reçoit ? Quel mystère entoure l'acte de reconnaître, et pourquoi la question se pose-t-elle, de nos jours plus que jamais ? Comment un besoin minimal de reconnaissance peut-il venir à s'exercer ? Quel mouvement secret emporte l'art et la littérature pour donner un autre retentissement à ces questions ?"
Dans son parcours du mouvement infini de la reconnaissance, ce livre rencontre les oeuvres de Maurice Blanchot, Robert Antelme et Gilles Deleuze. Blanchot, parce qu'il explore notre désir de reconnaissance toujours déçu, jamais atteint, à l'oeuvre dans toute littérature ; Antelme, parce que l'expérience des camps l'a rendu un jour non reconnaissable aux yeux des plus proches et qu'il en a fait la matière du texte le plus célèbre sur le sujet "l'espèce humaine" ; Deleuze enfin, parce qu'il a exploré la voie joyeuse, insaisissable, de toute oeuvre de reconnaissance dans la pensée humaine. Ces trois penseurs n'avaient jamais, à ce jour, encore été associés dans un même texte critique.
Dans son parcours du mouvement infini de la reconnaissance, ce livre rencontre les oeuvres de Maurice Blanchot, Robert Antelme et Gilles Deleuze. Blanchot, parce qu'il explore notre désir de reconnaissance toujours déçu, jamais atteint, à l'oeuvre dans toute littérature ; Antelme, parce que l'expérience des camps l'a rendu un jour non reconnaissable aux yeux des plus proches et qu'il en a fait la matière du texte le plus célèbre sur le sujet "l'espèce humaine" ; Deleuze enfin, parce qu'il a exploré la voie joyeuse, insaisissable, de toute oeuvre de reconnaissance dans la pensée humaine. Ces trois penseurs n'avaient jamais, à ce jour, encore été associés dans un même texte critique.
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