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Conseillé par o n l a l u7 février 2016
Une satire sociale
Sonatine récidive : juste après « Viens avec moi », notre premier coup de coeur 2016, voici déjà une autre belle surprise. Une histoire non formatée, dérangeante, dans laquelle on entre sans deviner ce qu'elle réserve, jusqu'à une issue imprévisible. « La Nuit derrière moi » est le portrait d'un pur médiocre doublé d'un franc salaud. Rayon médiocrité, Furio Guerri, VRP dans l'imprimerie, avale des kilomètres de bitume pour décrocher des contrats de catalogues, de tracts ou de prospectus. Un quotidien morne, répétitif, dans une Italie du Nord sans charme et où, pour faire son chiffre, il mise moins sur la conviction que sur le mensonge et le bluff. Côté saloperie, le voici qui s'incruste dans un collège et sympathise avec une prof pour espionner les élèves.